24 mai 2013

Si tu veux

La vie semble s’ouvrir, à toi, femme futur
Et tu restes passive, fruit de l’espoir humain.
Le vase de jeunesse glisse d’entre tes mains
Pour se briser sur les siècles et tu te sens mure.

L’impureté du verbe trompe les sentiments,
Tu le sais et tu t’en sers pour cacher ton cœur ;
La fleur de ton amour est à qui t’aime autant
Que tu l’aimes et qu’il s’aime : tu crains tant la rancœur !

Le doux nom de « maman » blanchira tes cheveux,
Mais « petite sœur » tu resteras, si tu veux !

Jy Lwazo - Mars 1996

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